Dans le musée local de la ville de Thirsk, qui se trouve au nord du Yorkshire, en Angleterre, il est possible d'observer une chaise qui provoque l'effroi des personnes qui la voient et qui entendent son histoire.
Tout commença en 1669. Thomas Busby, condamné à mort pour meurtre, se voit attribuer une dernière volonté. Il choisit de boire une bière dans son pub favoris assis sur la chaise qu'il préférait.
Lorsque sa volonté fut respecté et alors qu'il était emmené par son bourreau, il cria haut et fort :
« Qu'une mort subite foudroie quiconque osera s'asseoir sur ma chaise ».
Les siècles passèrent et la réputation de la chaise de Busby ne fit que grandir jusqu'à ce que le pub prenne finalement le nom de « Busby Stoop »
Après la pendaison de Busby, la chaise resta dans le pub à son endroit habituel. Les gens s'amusaient en considérant que s'asseoir sur la chaise était relevé un défi. Mais très vite, le village s'est rendu compte que toute personne qui se serait vu assise sur la chaise n'avait plus que quelques minutes à quelques jours à vivre.
Personne ne sait combien de victimes ont été faites par la malédiction de Thomas Busby mais pendant la 2e Guerre mondiale, la légende a atteint une certaine notoriété. Les soldats de l'armée de l'air, qui fréquentaient énormément le pub, et qui se seraient assis sur la chaise ne revenaient pas des combats.
En 1967, soit 300 ans après le début de la légende, deux pilotes de la Royale Air Force se sont assis dans la chaise dans le but de s'amuser. Quelques minutes après, ils moururent tous les deux dans un accident de voiture. C'est à partir de cet incident que la chaise devint la chaise de la mort.
Quelques années plus-tard, deux maçons qui travaillaient dans un chantier non loin du pub y sont allés pour prendre leur pause déjeuner. Dans l'après-midi même, le maléfice frappa de nouveau.
La légende raconte qu'absolument toutes les personnes qui se seraient assises sur la chaise en soient mortes.
Après tous les morts, le propriétaire du pub décide de mettre la chaise dans la réserve. Le jeune livreur qui l'accompagnait ne comprenait pas pourquoi le gérant avait si peur de la chaise et s'asseya dessus. Il mourut dans l'heure qui a suivit.
Il s'agit de la mort qui a fait déborder le vase. Le village décida de placer la chaise au musée pour éviter qu'un autre malheur se produise.
Pour s'assurer que plus personne ne s'assaira sur la chaise maudite, les conservateurs du musée on pris la décision de l'accrocher sur un mur, à 2m de hauteur.
La chaise n'a plus été touchée depuis, même pas pour être nettoyée.
Ainsi se termine la légende de la chaise maudite qui a fait un nombre considérable de victime au fil des siècles.