Le projet de casque télépathique de l’armée américaine
Après l’invisibilité et les armures liquides, les militaires s’intéressent à la télépathie. Il y a
quatre ans, l’armée américaine lançait un premier projet pour développer un casque
permettant de communiquer par la pensée. Un moyen de donner des ordres aux hommes et
aux machines, sans émettre le moindre bruit.
En 2008, l’armée américaine décidait d’investir dans un projet futuriste. Un contrat de 4 millions de
dollars, signé pour cinq ans, pour développer des « casques de pensée ». Étendu depuis à 6,3
millions, ce dossier vise à mettre en place une forme de télépathie : les hommes devraient, à terme,
pouvoir communiquer par simple pensée. Sans bouger la bouche et en se concentrant, un chef de
groupe pourrait ainsi transmettre sans le moindre bruit un ordre ou une information à son groupe de
combat.
L’année dernière, de premiers résultats étaient obtenus. Les professeurs Gerwin Schalk et Eric
Leuthardt ont pu obtenir la transmission de mots simples. Les cobayes, volontaires, ont pu se
concentrer mentalement sur des termes simples comme « botte » ou « chauve-souris » (« boot » et
« bat » en anglais). Des ordinateurs, connectés à des diodes posées sur leurs cranes, ont pu identifier
les marques neuronales laissées par ces mots dans leurs cerveaux. Les terminaux ont dès lors pu les
retranscrire par écrit et par oral. Sur des syllabes simples comme « aah » ou « ooh », la machine
reconnaît les sons dans 100% des cas.
Cette technique, baptisée « électroencéphalographie », continue pour l’instant de séduire les
militaires qui ont consenti à quelques petites rallonges budgétaires. Avec un objectif de 10 à 20 ans,
ils espèrent que des casques puissent identifier ces empreintes neuronales et les transmettre à
d’autres personnels. L’émetteur, en se concentrant sur une phrase simple, pourrait ainsi la
communiquer sans un bruit. Ce qui tombe plutôt bien car il s’agirait là de faire circuler des ordres
brefs et simples : « go », « stop », « roger » (« reçu ») ou encore « TIC » (« troop in contact » –
« troupes engagées »)
Ce projet pourrait aussi concerner des applications matérielles. Les personnels pourraient donner
des consignes à des équipements, des véhicules ou des drones. Des technologies déjà évoquées par
des oeuvres de science-fiction pourrait dès lors voir le jour : activation individuelle d’une arme,
communication mentale homme-machine ou encore renseignement humain en toute discrétion grâce
à l’envoi d’informations par la pensée.
Source : actudéfense
http://www.infos-paranormal.net/