Elvira Modérateur
Messages : 559 Date d'inscription : 13/09/2010 Age : 60 Localisation : Alès
| Sujet: Histoires de peur Mer 8 Fév 2012 - 18:13 | |
| Histoires de peur à La PrairieTout le monde connaît au moins une histoire de maison hantée où des phénomènes bizarres se sont produits. Le Reflet est remonté dans le temps pour vous présenter des articles d’épouvantes sur la région de La Prairie (Québec). Coeurs sensibles s’abstenir!Pour de mystérieuses raisons, il voulut qu’après sa mort, sa demeure resta toujours inhabitée. Cet article publié le 24 novembre 1928 dans La Patrie par Emmanuel Desrosiers traite d'une maison déserte hantée à La Prairie, «le long de la route nationale», soit le boulevard Taschereau. C’est un voyageur en panne d’essence qui découvre l’endroit où plusieurs phénomènes ont apeuré les derniers occupants. «On la fuit, on se tient à distance, personne n’ose venir s’établir près d’elle et la langue de terre dont elle ferme le centre est religieusement gardée dans l’abandon», lit-on dans l'article. «Les habitants de La Prairie en parlent toujours avec crainte : ils restent encore frappés du récit terrible que la malheureuse famille qui y demeurait il y a 4 ans», ajoute-t-onLa malheureuse famille en question est constituée d’un père, d’une mère et de leurs trois enfants. À l’époque, ils viennent s’installer dans la maison abandonnée pour y cultiver la terre. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que quelques années plus tôt, le propriétaire a disparu à la suite de la mort subite de sa bien-aimée. On dit dans l’histoire qu’il avait vieilli de 50 ans, que ses cheveux étaient devenus blancs avant de disparaître. Une fois dans la maison, la famille est témoin d’apparitions multiples et agressives du vieil homme. Elle finit par s’enfuir de celle-ci. On ne sait pas ce qu’il est advenu de la dite maison, qui est aujourd'hui démolie.
La peur et les revenants
Écrit par le même journaliste dans Mon magazine en novembre 1930, le texte parle d’une histoire vécue par l’auteur. En 1912, sa famille achète une énorme maison de pierres située sur une çôte escarpée à La Prairie. Le soir venu, alors qu’il est seul dans le manoir, M. Desrosiers s’assoupit. «Tout à coup, - il me semble ressentir encore un frisson qui glace – d’épouvantables cris troublent l’écho du vieux manoir; longtemps ils se succèdent sans interruption; ils montent au paroxysme, deviennent saccadés, haletants, diminuent et semblent se perdre dans les profondeurs des caves; il semble que ce sont des enfants qu’on égorge; ces plaintes ont tellement d’expression qu’il est impossible de définir la lancinante douleur qu’elles veulent exprimer…», lit-on dans la nouvelle. Le lendemain, le journaliste va chercher le reste de sa famille à la gare et leur raconte son aventure. Naturellement, personne ne le croit. La nuit tombe une fois de plus quand les bruits recommencent. Apeurée, la famille condamne les fenêtres, barre les portes et quitte la maison. Ce n’est que plus tard que le mystère de la maison hantée sera résolu. «Après des recherches, des ouvriers constatèrent que le système d’aqueduc, défectueux, imitait en se vidant tout ce que l’imagination humaine pouvait inventer. Après réparations, les bruits disparurent complètement.»
Le loup-garou
Voilà une autre histoire d’Emmanuel Desrosiers, celle-ci paru en janvier 1941 dans Le Pharmacien. En 1909, alors qu’il étudie la pharmacie à Montréal, le jeune homme décide d’aller en vacances chez son oncle Davilda à la campagne. Une fois là-bas, Davilda demande à son neveu s’il croit aux loups-garous parce que plusieurs en ont vu dans la région. «Presque tout le monde dans le Bas-du-Sault (Sainte-Catherine à l’époque) avait délivré (débarrassé l'humain de la bête) un loup-garou. Ce n’était pas une mince besogne à les entendre. Chacun sait que le loup-garou est possédé du démon et que lorsqu’il est délivré, il dégage une forte odeur de soufre. Chacun sait également qu’un loup-garou ne se délivre que sur le coup de minuit, et par une nuit sans lune, dans des endroits déserts ou dans des fondrières, des buissons d’épines, de cenelliers ou dans les chemins creux», explique l’auteur qui finit par aller à la chasse avec son oncle. Après avoir sauté sur une ombre, Davilda ressort d’un fourré avec une vieille robe de carriole, une fourrure qu’on utilise l’hiver comme couverture de voyage. La chasse a été bonne!
Qui était Emmanuel Desrosiers ?
Il est né le 6 octobre 1897 à La Prairie. Il occupe les postes d’enseignant, puis de linotypiste (personne qui travaille sur une machine à composer et à fondre les caractères d’imprimerie) à l’imprimerie des Frères de l’instruction chrétienne. «Son goût et ses aptitudes pour l’écriture l’amènent à collaborer avec des revues et magazines tels que La Presse, La Patrie, l’Action catholique, etc.», explique les documents de la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine à propos de clui qui a écrit nouvelles, contes, récits et chroniques pendant plusieurs années. Emmanuel Desrosiers devient journaliste au Devoir puis publie son premier roman de sciencefiction au début des années 1930. Il écrira par la suite plusieurs livres policiers et d’amour. Il est décédé le 28 janvier 1945 à Montréal. Par le biais de sa fille et de sa nièce, la société d’histoire a obtenu plusieurs écrits du conteur. (CL avec Marie-Hélène Bourdeau, coordonatrice de la Société d'histoire de La Prairie-de-la- Magdeleine) Source : Le Reflet
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Anthropia Ectoplasme
Messages : 46 Date d'inscription : 05/03/2012 Age : 28
| Sujet: Re: Histoires de peur Sam 24 Mar 2012 - 0:27 | |
| C'est des supers histoires ! | |
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delou52 Poltergeist
Messages : 1005 Date d'inscription : 14/09/2010 Age : 50 Localisation : haute-marne
| Sujet: Re: Histoires de peur Sam 24 Mar 2012 - 14:02 | |
| Ouii notre Elvie, c'est toujours trouver des sujets qui nous captive, merci ma belle!! | |
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| Sujet: Re: Histoires de peur | |
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